Festival 2025  8ème festival Un sacre du printemps

- Vendredi 21 mars, 20h|église Saint-Michel Ouverture du festival

Jean-Sébastien Bach : Bach en dialogue : sonates pour violon et clavecin

Augustin Lusson, violon / Daria Zemele, clavecin

Sonate pour violon et clavecin en La majeur - BWV 1015 Sonate pour violon et clavecin en Fa mineur - BWV 1018 Sonate pour violon et clavecin en G major - BWV 1017

Fêtons l'anniversaire de Jean-Sébastien Bach avec ses sonates pour violon et clavecin. 

Jean-Sébastien Bach sera à nouveau à l’honneur lors de ce concert consacré à trois de ses splendides sonates pour violon et clavecin. Le titre original de Jean-Sébastien Bach est d'ailleurs "sonates pour clavecin et violon" car la vraie particularité de ces œuvres, qui adoptent le schéma de la sonate d'église en quatre mouvements lent-vif-lent-vif, initiée par Corelli, est qu'elles sont dans une large mesure, des sonates en trio pour deux instrumentistes où les deux mains de la claveciniste conduisent deux lignes distinctes, la droite dialoguant avec le violon alors que la gauche conduit la basse. Augustin Lusson et Daria Zemele, artistes déjà invités lors de la 3e édition du festival, nous en dévoilerons toutes les couleurs.

 

- Samedi 22 mars, 16h|église Saint-Michel

« ELLE »   SPECTACLE THÉÂTRE ET MUSIQUE  

Musiques de Frédéric Chopin, Jean Sibelius, J-S Bach, Sergeï Prokofiev,

Franz Schubert, W. A. Mozart, Georg F. Haendel

Avec Guilhem Fabre, piano

François Michonneau, jeu et texte

 

Le texte, écrit et joué par le comédien François Michonneau, explore avec humour et poésie le mystère et le pouvoir de la musique. Trente minutes avant de monter sur scène, un pianiste voit sa vie défiler et s’interroge : « que peut la musique? » Les œuvres de Mozart, Chopin, Sibelius, Prokofiev, Schubert et encore Haendel, jouées au piano par Guilhem Fabre, tentent d’y répondre

 

- Samedi 22 mars, 20h|église Saint-Michel

Récital Guilhem Fabre

Bach / Liszt Prélude et fugue en la mineur, BWV 543 / Brahms 6 pièces pour piano, Klavierstücke opus 118 / Rachmaninov 6 moments musicaux  

Guilhem Fabre, piano

Invité d'honneur du festival, le pianiste Guilhem Fabre nous convie à un grand récital de musique romantique.

Guilhem Fabre nous propose sa lecture du prélude et fugue en la mineur pour orgue de J-S  Bach, dans  la transcription romantique  et théâtrale du  génial Franz  Liszt, virtuose incomparable et grand admirateur de l'œuvre d'orgue de Bach. Johannes Brahms, au soir de sa vie (il a tout juste 60 ans, et mourra 4 ans plus tard), écrit les six pièces de l’opus 118 tout en introspection, il les dédie à Clara Schumann, sa fréquente inspiratrice. Trois ans plus tard, le non moins romantique Sergueï Rachmaninov exprime la fougue et les tourments de ses 23 ans dans ses Moments musicaux, à la fois intimes et puissants. 

 

- Dimanche 23 mars, 16h|église Saint-Michel

Via crucis

Franz Liszt/ Charles Bordes 

                                                                                                                    Ludus Modalis, Bruno Boterf / Guilhem Fabre, piano 

L’ensemble Ludus Modalis conduit par Bruno Boterf propose son interprétation de la Via Crucis de Franz Liszt, accompagné par Guilhem Fabre au piano

Via Crucis (le chemin de croix), est une œuvre de maturité de Franz de Liszt composée en 1879. Elle existe dans plusieurs versions associant les voix (chœur ou ensemble vocal) à l'harmonium, l'orgue ou le piano. C’est cette version dans laquelle le piano est le complice des chanteurs solistes que nous avons retenue. 

Le Via Crucis débute avec l’hymne Vexilla regis dans laquelle le chœur endosse le rôle d’une foule fervente. Elle se développe ensuite autour des quatorze stations du chemin de croix et prend la forme d’une fresque musicale sur la vie et la mort du Christ, dans laquelle Liszt intègre des chorals luthériens pour une évocation condensée de la Passion. 
Charles Bordes, fondateur de la Schola Cantorum est tout comme Liszt l’auteur de nombreuses pièces vocales de musique sacrée, il est également comme lui, épris de polyphonie ancienne (notamment de la Renaissance). Son somptueux Domine puer Deus jacet à sept voix adopte la forme des grands dialogues de Claude Lejeune ou Roland de Lassus en privilégiant toutefois un langage musical très personnel.  Le piano associé aux voix dans Via crucis retrouvera ponctuellement son autonomie dans quelques pièces de Franz Liszt distillées par Guilhem Fabre, donnant naissance à un véritable dialogue spirituel.

 

 

 

- Vendredi 28 mars, 20h|Médiathèque Rolland-Plaisance

« Renaissance à gogo »                                                                                                                                    Paulin Bündgen, contre-ténor, Caroline Huynh Van Xuan, clavicytherium

Tubes d’un jour, tubes de toujours : l’ensemble Céladon, dans ce concert au format de poche, balaie les hits des pays européens du XVIe siècle

Sur scène, un instrument bizarre : le clavicytherium (sorte de petit clavecin vertical), sa clavieriste imperturbable, un contre-ténor qui est aussi maître du jeu, et un dé à 12 faces, dont chacune correspond à un morceau. Le public est amené à lancer le dé, et si d’aventure la même face revient plusieurs fois, attention au gage ! Rassurez-vous, il ne s’agit que de donner le nom d’une personnalité de la Renaissance et de nous en dire deux mots. Se cultiver en s’amusant et en écoutant de la musique du XVIe siècle, c’est possible grâce à Renaissance à gogo !

Alors, on joue ?

L’expression « à gogo » nous vient de la fin du Moyen-Âge, le mot gogue signifiant gai, drôle, mais aussi divertissement ou plaisanterie. Aujourd’hui, on le retrouve dans le mot « goguenard », ou encore dans l’expression « être en goguette ». Maintenant, connaissez-vous le point commun entre des chansons comme Greensleeves, Belle qui tiens ma vie ou Flow my tears ? Ces chansons, déjà populaires à la Renaissance, ont la caractéristique d’avoir traversé le temps. Même si leur titre ne vous dit peut être pas grand-chose, vous les avez forcément déjà entendues au cinéma, à la radio ou à la télé : Belle qui tiens ma vie a beaucoup été fredonnée dans la série Kaamelott (elle figure aussi dans le magnifique film Orlando de Sally Potter paru en 1992) ; Flow my tears, de l’immense John Dowland, a été reprise, il y a quelques années par le chanteur Sting ; quant à Greensleeves (composée par le roi Henry VIII), on ne compte plus le nombre de ses apparitions dans notre monde moderne (de la série Damoiselle au film Deux sœurs pour un roi, c’est aussi la musique que jouaient les camions des marchands de glace en Australie il y a peu). Tubes d’un jour, tubes toujours : l’ensemble Céladon, dans ce concert au format de poche, balaie les hits des pays européens du XVIe siècle : Italie, Angleterre, France, Espagne. D’anecdotes en révélations, les deux musiciens vous feront voyager dans le temps au son du clavicytherium et de la voix du contre-ténor, pour un concert où humour et bonne humeur seront bien entendu au rendez-vous !

 

- Samedi 29 mars, 20h|Église de Navarre

DIDÂR                                                                                                       Sajad Kiani, Setâr / Dominique Vasseur, flûtes et dispositif électronique,

 

Une rencontre inattendue entre la musique traditionnelle persane, la musique médiévale occidentale et la musique contemporaine, avec Sajad Kiani et Dominique Vasseur.

DIDÂR* marque la rencontre entre nos deux musiciens improvisateurs et compositeurs, ouverts aux chemins de traverse et curieux de dialogues raisonnés et sensibles entre leurs langues musicales respectives (la musique traditionnelle persane, la musique médiévale occidentale, l’écriture contemporaine)

Un paysage sonore imaginé, où les improvisations, les œuvres de répertoire et les incursions électroacoustiques sont reliées par de subtiles correspondances ………….

*Didâr est un mot persan aux multiples ramifications. Il évoque la rencontre, un mélange de joie, d’attente, de profondeur, de douceur … Musique persane

 

- Dimanche 30 mars, 16h|Église de Navarre

Joseph-Guy Ropartz Requiem / Ave verum pour voix d’hommes                                                                            

Reynaldo Hahn 4 chansons pour chœur,

             

Chœur Ars Viva, direction Bruno Boterf

Nathalie Beauval, soprano / Alain Brunet, orgue 

Le Requiem de J-Guy Ropartz, un chef d'œuvre méconnu

 

 

Le chœur Ars Viva, sous la direction de Bruno Boterf, a bâti un programme original à plusieurs titres. Original, car les œuvres que vous y entendrez sont malgré leur qualités, souvent méconnues, voire totalement oubliées, original également car c'est l'orgue qui sera la partenaire des chanteurs à la place de l'orchestre.   
Le Requiem du breton Joseph-Guy Ropartz fut composé en 1937 et 1938 et créé à Angers le 19 mars 1939. Proche par sa structure du Requiem de Fauré, il s'en éloigne par la profondeur de son écriture. Ropartz traite le texte de la messe sous l’angle de la prière et s’efforce de rendre cette ascension parmi les anges et les martyrs avec toute la conviction profonde du croyant qu’il est. Ropartz est également l'auteur de ce très bel Ave verum à 3 voix d'hommes et orgue qui prolongera le requiem dans ce programme qui comprendra en outre 4 merveilleuses chansons sur des textes de la renaissance composées par Reynaldo Hahn et quelques pièces pour orgue écrites par Ropartz et publiées dans son recueil auprès de l’autel.. Original ! on vous l'a dit.